Cauchemars...

C'est une joie immense qui s'empare des supporters de La Squadra. Les supportrices n'ont qu'un nom aux lèvres: Kronstad! Il s'est emparé de la balle juste devant Saak Tractomouche et Ash. Les 2 premiers sont monstrueux; Ce sont des spécialistes du tacle et des blessures en tout genre. Et même si on a pu voir une petite hésitation de la part de cet elfe talentueux il n'a pas été long à agir et le voilà maintenant qui court vers la ligne adverse. Oui, il est fatigué, oui, il sent le souffle de l'homme lézard sur sa nuque mais il sourit. Il est heureux de courir. Il sait que la victoire est là et rien ne pourra lui enlever ce plaisir.

Kronstad! Kronstad! C'est le nom que tout le stade chante. Même Denethor, ce géant, est arrêté et il regarde son coéquipier s'élancer vers l'embut. Il ne peut pas le protéger l'autre est parti trop vite. Alors il gueule à son tour: Kronstad! Le stade frémit et s'il réussissait? Non, c'est impossible, la ligne est trop loin. Mais qu'importe? Le geste est beau et l'elfe, en cette fin de journée, magnifique.

Ce match contre les Mitochondrials devait être un cauchemars pour La Squadra. Les quelques 43000 spectateurs venus soutenir les guêpes espèraient avant tout une défaite honorable. Certains se disaient que le match nul était peut-être envisageable. Peut-être...

En face, des joueurs très expérimentés aux talents fous alliant force rapidité et agilité. Vraiment une équipe très difficile à jouer. En plus, que La Squadra est en forme en ce moment est une chose qui commence à se savoir dans le monde de Neufelheim. Des victoires contre Les Albions Comets et les Croques Nains de Troubehan ce n'est pas fait pour passer inaperçu... On s'attendait donc du côté des instances dirigeantes de La Squadra à un match sans pitié, sans cadeau. Il était évident que Les Mitos étaient sur leur garde et saisiraient toutes les opportunités. La rencontre s'annonçait très physique avec des percées fulgurantes pouvant laisser les guêpes sans réaction.

Première surprise: Les Mitos n'affichaient aucune relance en début de rencontre. On savait le coach de cette grande équipe malade mais que ses joueurs se trouvent démunis était totalement inattendu.

Le jour se lève sur le stade. La brume se dissipe. La clairière laisse apparaitre une nouvelle surprise. Kronstad balle en main court toujours. Saak ne le lâche pas mais ne le rattrappe pas encore

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